Février 2016

Nicolas MONTARD vous propose un nouveau livre « Villages fantômes » dans le cadre de ses reportages. Celui-ci est en prévente sur Ulule avec un objectif de 100 contributeurs.

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Villages fantômes, le livre

Reportages dans neuf villages fantômes français

« Ici, c’étaient des paysans. Vous leur parliez de moutons, ils étaient champions du monde. Mais lutter contre l’État… Jamais les Brovésiens n’ont cru qu’ils quitteraient le village. C’était une rumeur, tout au plus. De Gaulle ne pouvait pas leur faire ça. » La voix forte du grand gaillard se brise. L’émotion reste intacte, même si Alain Costanzo a l’habitude de répéter l’histoire du village de son enfance, inaccessible depuis quatre décennies. Son village, c’est Brovès, isolé sur un plateau du Haut-Var. Occupé par l’homme depuis l’an 1 000, il a été totalement exproprié en 1974 par l’Etat qui avait besoin d’espace pour créer un immense camp militaire. Contraints et forcés, les quatre-vingts habitants ont dû s’en aller, en laissant leurs souvenirs derrière eux.  Avec la double peine : en plus de quitter leurs maisons, ils ont eu l’interdiction de remettre les pieds dans le village, en zone de sécurité pour les tirs militaires.


Ainsi, quarante ans plus tard, Brovès est devenu un village fantôme, où les maisons d’antan s’effondrent pendant que le clocher de l’église est bloqué pour l’éternité à 12h20.  Le bourg varois n’est pas le seul exemple d’une commune abandonnée. Loin de là. Vidés à cause de la guerre, de l’exode rural, ou des grands projets d’aménagements du territoire, Le Poil (Alpes-de-Haute-Provence), Celles (Hérault), Goussainville (Val d’Oise), Tréboul (Aveyron), Chantecocq (Marne), Verdun (Meuse), Courbefy (Limousin), ou encore Oradour-sur-Glane (Vienne) sont chacun devenus à leur manière des villages fantômes.


Durant plusieurs semaines, deux journalistes – un rédacteur et un photographe – sont partis sur leurs traces. Notre objectif : raconter leur histoire, mais pas seulement. Nous avons à chaque fois rencontré des témoins – anciens habitants, descendants, garants de la mémoire -, qui nous ont parlé de la vie d’antan, des raisons et des conditions de l’expropriation, mais également des projets d’avenir. Car, paradoxalement,  tous ces villages n’ont peut-être pas dit leur dernier mot.


Après plusieurs publications dans la presse nationale (Le Monde, Ça m’intéresse, L’Edition du Soir de Ouest France), nous souhaitons raconter ces histoires dans le format long d’un livre.
Nous vous proposons ce livre en prévente au prix de 25 euros (frais de port de 5 euros inclus).


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